NB : Avant de déposer un commentaire, merci de vérifier qu'il répond aux "Objectifs du blog" afin que nous ayons le plaisir de le publier.

Le projet

En partageant nos impressions avec les lecteurs "attentifs" de L'étincelle, nous entendons presque toujours la même remarque : « Bon OK, ni la démocratie à l'occidentale ou à la turc, ni les théocraties à l’iranienne ou à la saoudienne ne sont des bons systèmes, mais alors, vous proposez quoi ? C’est quoi la solution ? ».

Avant de parler de solution concrète, nous souhaiterions simplement arriver à une situation qui porte déjà en elle la moitié de la solution : éliminer tout préjugé, tout parti-pris, toute déformation idéologique qui nous font croire que la démocratie est un bon modèle de gouvernance et qui emprisonne donc notre recherche de « la solution » à l’intérieur d’un cadre prédéfini.
Faire ce travail de « prise de recul » nous ouvre la porte d’une multitude d’actions auxquelles nous ne pouvons même pas penser si nous posons comme théorème que la démocratie est LE bon modèle. Une fois notre esprit vierge de tout préconçu, L'étincelle peut alors allumer une réflexion qui tire partie de l’expérience démocratique occidentale pour en reprendre les aspects positif tout en se libérant d’autres défauts vérifiés par l’histoire et auxquels les philosophes des Lumières n’avaient pas pensé.
Par ailleurs, il faut aussi prendre du recul pour ne plus tomber dans ce jugement simpliste qui affirme qu'en dehors de la démocratie telle qu'on l'envisage aujourd'hui, il n'existerait comme gouvernance que l’horrible dictature dirigée par un despote sanguinaire ! Est-ce que le général De Gaulle au lendemain de la 2ème guerre, Gandhi, le Dalaï-lama ou même le Prophète Mohamed étaient des dictateurs sanguinaires ? Non bien-sûr, et pourtant ils n’étaient pas élus démocratiquement. Même si ces modes de gouvernance ne sont pas, chacun pour des raisons différentes, réutilisables tel quel aujourd'hui, ils prouvent que d’autres voies peuvent exister en dehors de la démocratie à l'occidental. Là encore, pourquoi ne pas tirer profit avec intelligence de certains des critères qui ont fait le succès de ces modes de gouvernance tout en tentant d’éviter les déviances qu’ils ont fini par connaître eux-mêmes ou bien leur successeurs ?

Si, après avoir lu L'étincelle :
- vous vous sentez libre de tout préjugé et de tout attachement à un système actuel de gouvernance,
- vous pensez que les évolutions des institutions, des modes de scrutins ou des programmes économiques et sociaux, même si elles sont importantes, ne sont que des évolutions extérieures, et donc secondaires en comparaison de l’enjeu majeur de toute évolution de société : la qualité intérieure des citoyens qui seule nous protège des comportements individualistes, égoïstes et finalement anarchiques qui mènent les sociétés à leur perte,
- vous pensez que l'affrontement entre laïcs et islamistes est stérile et ne mènera à rien si ce n'est monter les tunisiens les uns contre les autres,
alors ce blog est votre outil pour structurer ensemble un nouveau modèle de gouvernance.

PS : Merci d’utiliser en priorité les rubriques consacrées aux différents chapitres pour déposer vos commentaires et de n’utiliser cette rubrique « Le projet » que pour des commentaires plus généraux ou bien qui ne sont liés à aucun des chapitres en particulier. 

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